Projet Zéro
OÙ ?
Popian (34)
POUR QUI ?
Couple de trentenaires avec 1 enfant
BESOINS
Rénovation totale de la maison
Revoir la distribution des pièces
STYLE
Industriel
MISSIONS
Conception
Décoration
Préparation du chantier
BUDGET
70.000€
DURÉE DU CHANTIER
4 mois
Rénovation complète d’une maison vigneronne
Lorsque nous avons visité cette maison, nous avons eu un coup de cœur immédiat ! Pour le village, les vignes à proximité et la maison elle-même dans laquelle nous nous sentions chez nous.
Pourtant il y avait du boulot et il fallait avoir de l’imagination. Tout (ou presque) était à rénover : électricité, plomberie, menuiserie et isolation. Il fallait également revoir entièrement la distribution du plan afin de supprimer 2 immenses couloirs et ouvrir l’espace pour laisser la lumière traverser.
Ce projet, c’est mon tout premier, celui qui est à l’origine de la reconversion qui s’est imposée à moi. Celui qui m’a fait découvrir qu’il était possible de réunir à la fois toutes mes passions et mes objectifs de vie dans un métier que j’exerce chaque jour avec plaisir et satisfaction.
Il n’est absolument pas parfait, j’aurais pu le garder caché, me disant que ce n’était pas vendeur. Mais non, je suis fière de ce projet, parce qu’à ce moment là, je n’étais pas une professionnelle de l’optimisation de l’espace, je n’étais pas encore formée à l’architecture d’intérieur. Et que je trouve ça chouette de constater l’évolution de l’expérience et de l’expertise.
J’en profite justement pour relever ce que j’aurais fait différemment aujourd’hui. Les erreurs que VOUS pouvez éviter.
L’état des lieux et le cahier des charges
Il s’agit d’une maison vigneronne construite dans les années 50/60. Typique de la région, ces maisons se composent en général d’un grand garage/atelier en RDC et de l’habitation à l’étage.
La notre avait la particularité de bénéficier en plus d’un préau puisqu’elle avait fait l’objet d’une extension.
Nous avions donc un garage de 50m2, un préau d’environ 30m2 et un appartement de 90m2 avec une terrasse à l’étage.
Ma mission était donc de redistribuer l’espace et de créer un foyer qui corresponde à la fois à :
- un papa moniteur de tennis, hyperactif, qui adore voir du monde et être en extérieur, qui utilise sa maison principalement pour se nourrir et se reposer,
- une maman danseuse, souvent en déplacement, qui a besoin de moments de solitude pour recharger les batteries et vit sa maison comme un lieu de ressource et de création,
- une petite fille de 3 ans qui revendique son autonomie tout en cherchant inlassablement la présence de ses parents : “je veux faire toute seule mais j’ai besoin que tu me rassures”. Sa maison, c’est son point de repère, l’endroit où elle est libre et en sécurité.
Ouverture du mur porteur
La condition sine qua non pour que nous achetions cette maison était de pouvoir ouvrir le mur porteur qui coupait la maison en 2.
Nous aimons les grands espaces lumineux où la circulation est fluide et nous voulions un esprit loft industriel pour l’espace de vie.
Nous avons donc consulté un ingénieur structure afin d’avoir une validation technique et une idée du budget pour cette opération.
L’espace jour
Une entrée industrielle
L’entrée est, selon moi, la pièce indispensable à toute maison !
On y dépose ses affaires de l’extérieur tout autant que sa journée. C’est un SAS de décompression salutaire, un espace tampon entre notre vie sociale et notre vie intime.
Ici, je l’ai aménagé dans le même esprit que l’espace de vie, elle annonce directement chez qui on entre.
Elle est lumineuse grâce à sa propre fenêtre et à la verrière qui donne sur le salon.
On y trouve des rangements pour les chaussures qui fait également office de banc, des patères pour les manteaux, un petit meuble à multiples tiroirs pour les clés et autres trésors trouvés dans les poches et un porte parapluie.
Un salon cocon
Nous utilisions peu le salon comme espace de réception. Nous habitons dans le sud et c’est surtout au moment des barbecues de l’été que nous recevons des gens à manger.
Pendant l’hiver, je suis plutôt en mode hibernation. Alors le salon, c’est l’endroit confort pour les soirées sous le plaid.
Il n’avait donc pas besoin d’être grand. Cependant, il est ouvert sur le reste de la pièce et en étant dans le canapé, nous pouvons voir qui entre dans la maison à travers la verrière. Nous sommes en parfaite position de maîtrise.
La cuisine : un îlot à tout faire
Une fois le mur porteur ouvert, une toute nouvelle perspective s’est offerte depuis la cuisine. Plus de couloir, plus de mur, nous avions un immense espace à occuper.
La subtilité dans ces grands espaces entièrement ouverts est d’arriver à identifier les différentes zones de vie sans cloisonner, à organiser une circulation fluide et naturelle pour nous mener d’un espace à un autre.
Dans la cuisine, il ne restait que 2 murs qui pouvaient être meublés. Nous ne voulions pas de meubles en hauteur mais nous avions, bien évidemment besoin de rangements.
J’ai donc ajouté des meubles de rangement en îlot et j’ai utilisé toute la longueur des plans de travail pour installer une table haute en continuité. Ce serait à cet endroit que nous mangerions au quotidien, mais aussi pour les apéros dinatoires s’il nous prenait l’envie folle d’inviter des amis un jour de pluie ou en plein hiver.
Ce grand plan de travail, côté meubles, nous servirait également de plan de préparation, parfaitement placé entre l’évier et la plaque de cuisson.
La salle à « manger » et le coin bureau
La salle à manger était en réalité plutôt une salle de créativité/travail. Ma fille a toujours été très prolifique en créations artistiques en tout genre et moi, il me fallait de l’espace pour coudre ou bricoler.
Cet endroit de la maison était parfaitement éclairé par la lumière naturelle. Il accueillerait donc à la fois nos bureaux, pour le télétravail et les devoirs, et la grande table sur laquelle on pourrait étaler toutes nos envies de créations.
Accessoirement, on pouvait également y diner, bien sûr, quand monsieur ressentait un besoin intense de vie sociale supplémentaire.
Et ma foi, elle accueillait aussi parfaitement les anniversaires d’enfant. 🙂
L’espace nuit
La suite parentale
Ici nous avons récupéré une partie de la seconde salle d’eau et la placard qui donnait dans le couloir pour créer une suite parentale. Le rideau entre chambre et salle d’eau n’est pas encore installé mais il a une grande importance : il permettra de couper l’espace sanitaire du lit au moment de dormir.
Dans l’idéal, une salle d’eau n’est pas ouverte sur la chambre. Ici, le rideau servira de compromis à cette distribution.
La chambre enfant
Nous avons longuement hésité pour la chambre de notre fille. Nous voulions qu’elle ait la chambre la plus agréable, à savoir celle en face de la notre. Mais elle n’avait, à ce moment là que 3 ans et la porte fenêtre menant sur la terrasse n’était rassurante ni pour elle, ni pour nous.
Elle aurait donc, dans un premier temps, la petite chambre biscornue. Nous n’avons rien changé, seulement isolé les murs extérieurs et changé la fenêtre.
Elle n’était pas évidente à aménager, et la photo ne correspond pas au plan car nous n’avions pas encore changé son lit. Le lit cabane qu’elle avait déjà et qu’elle a souhaité garder ne rentrait pas dans le renfoncement.
Le souci, sur cette photo, est que le lit n’est pas en position de maîtrise, que sa tête n’a pas d’appui et qu’il se trouve pile dans le chemin entre la porte et la fenêtre. Vous pensez que ce n’est pas grave ? Cela m’a valu des heures à l’aider à s’endormir. Je n’avais pas la même expertise à ce moment là, et je l’ai payé de cette façon.
La priorité, lorsqu’on traite une chambre enfant, est de faire en sorte qu’il.elle se sente en sécurité. Sans cela, son autonomie (à l’endormissement, au jeu, à l’apprentissage…) en pâtira.
La chambre d’amis
Agrandie en poussant le mur de la cuisine, elle devient une chambre confortable permettant une bonne circulation.
La salle de bain familiale
Là, nous avons cassé le WC, remplacé la douche par une baignoire, installé un conduit à linge sale qui se déverse directement dans la buanderie installée au garage, une grande vasque et des étagères dans la niche existante.
A l’usage c’était la salle de bain quasi exclusive de notre fille de 3 ans, je l’ai donc voulue colorée et à son goût. Si c’était à refaire, j’aurais cherché un gris plus clair, ou même ajouté encore une autre couleur : autant assumer le style jusqu’au bout.
Avant
Après
Je n’ai pas souligné toutes les améliorations que l’on pourrait faire sur ce projet, j’en ferai un article prochainement.
Si vous souhaitez profiter de mon expérience, et aujourd’hui, de mon expertise, pour vous éviter des erreurs de conception ou d’optimisation, vous pouvez me contacter grâce au formulaire ci-dessous,
je me ferai un plaisir de discuter de votre projet lors d’un premier entretien téléphonique gratuit.